La culture sur butte stimule la vie du sol : une technique à essayer sans modération !



La culture sur butte est une petite révolution. Robert Morez délivre dans cette vidéo, les clefs pour réussir cette technique ancestrale, dans les jardins de Terre et humanisme. Les avantages : une forte économie d’eau, une belle production et 4 ans sans retourner le sol.

Creusez un trou de 35 cm, remplissez-le de foins, de pailles, de cartons ou encore de bois. Ajoutez des branches, des écorces et du broyat. Une fois les 35 cm de bois et les 25 cm de feuilles ajoutés, la butte dépasse de 25 cm au-dessus du sol. C’est alors au tour du fumier – qui joue le rôle des protéines – d’être parsemé sur 20 cm. Rajoutez ensuite la terre qui a été extraite et le tour est joué !

La première année, plantez des légumes gourmands : tomates, courgettes, pommes de terre, poivrons ou encore choux poireaux. Il est important d’associer plusieurs cultures comme la salade, le basilic, les fleurs, le pourpier, les courgettes… Enfin arrosez et paillez. À essayer sans modération !

Réalisation et montage : Karine Ifourah.

Lire aussi : Les miracles de la permaculture

Lire aussi : Agroécologie et permaculture

Le 25 avril 2016
© Kaizen, explorateur de solutions écologiques et sociales

Soutenir Kaizen Magazine, c'est s'engager dans un monde de solutions.

Notre média indépendant a besoin du soutien de ses lectrices et lecteurs.

Faites un don et supportez la presse indépendante !

JE FAIS UN DON

La culture sur butte stimule la vie du sol : une technique à essayer sans modération !

Fermer
Close

Rejoindre la conversation

Antoine le 03/05/2016 à 22:44

Bonjour, merci pour le partage! Je me pose toujours quelques questions quand je vois ces systèmes de buttes. Premièrement, on se fixe comme objectif de ne pas déranger la faune et la flore du sol, et la première chose qu'on fait c'est de tout dégommer sur 35 cm, je trouve cela un peu contradictoire (peut-être un mal nécessaire?). Ce qui me questionne le plus, c'est la quantité de matière organique que l'on apporte au mètre carré. Ici il est question de 1 mètre cube pour 3 mètre carré, ce qui correspond tout de même a environ 3333 mètre cube par hectare, c'est une quantité gigantesque! Je ne connais pas les chiffres, mais j'imagine produire autant de matière organique nécessite bien plus d'un hectare.

Ma question est donc, comment peut-on envisager de généraliser ces techniques si chaque hectare cultivé nécessite un, deux ou plus d'hectares pour produire ces quantités de matière organique?

Bien à vous.

Antoine