Comprendre l’enjeu climatique, se former à l’action non-violente, s’organiser avec efficacité, savoir communiquer etc. Pendant tout l’été, Alternatiba, Les Amis de la Terre et ANV COP21 organisent 19 camps climat partout en France. Immersion du 5 au 8 août près de Rennes, dans le camp climat breton.
Organisé par Alternatiba Rennes, le camp climat breton s’est installé chez un particulier dans la commune de Caulnes (Côtes d’Armor). Les différents ateliers répartis sur quatre jours, se déroulent pour la plupart dans la grange. Nino, membre de l’association, anime ici un débat mouvant.
Atelier « Comment et pourquoi changer le système ? ». Près de 30 ateliers sont assurés par l’équipe d’Alternatiba et participant.es volontaires tout au long des quatre jours.
Oumeïma, membre d’Alternatiba Rennes, explique le planning et le fonctionnement du camp aux nouveaux.elles arrivant.es. Ici, chacun.e est invité.e à participer à la gestion du site en installant les repas, en s’occupant de vider les toilettes sèches ou encore de changer les poubelles et l’eau.
Non loin de la grange, à l’étage de la maison, So, Ju’ et Nataël participent à un atelier « affiches et banderoles » en vue des prochaines actions d’Alternatiba Rennes.
Le collectif Food Not Bombs assure la nourriture sur toute la durée du camp pour les participant.es. Les repas sont exclusivement végans avec des ingrédients issus principalement de récupération d’invendus.
Lors des formations à l’action non-violente, les participant.es apprennent des techniques de résistance physique comme ici le « poids mort » afin de rendre l’évacuation plus difficile.
Sophie, formatrice, apprend à cinq participant.es la technique de la « tortue » pour gagner du temps lors d’un blocage.
Assis.e par terre, jambe gauche dessous la jambe du voisin.e de gauche, jambe droite dessus celle du voisin.e de droite, bras sous les jambes. C’est la technique de blocage de la « tortue »
En parallèle, Oscar, 9 ans, le plus jeune formateur du camp, anime un atelier « tawashi », soit la fabrication d’éponges zéro déchet.
Mazurkas, valses, cercles circassiens… Les participant.es se retrouvent lors d’un bal folk endiablé organisé par le collectif les Zéclectiques Acoustiques.
Lors du dernier jour, l’après-midi est consacrée à une « simulaction » pour se mettre en situation réelle. Ici, certain.es participant.es prennent le rôle d’activistes qui s’introduisent dans une banque afin d’y organiser une action non-violente, alors que d’autres endossent le rôle du personnel.
Participant.es et organisateurices dressent le bilan des quatre jours. Au total près d’une cinquantaine de personnes ont participé au camp climat breton.