Surfer écolo : petit manuel des bonnes pratiques
Surfer écolo, est-ce possible ? Derrière la rapidité et la praticité d’Internet se cache une industrie polluante qui représente entre 2 % et 10 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales selon les études, soit plus que le secteur de l’aviation. Heureusement, il existe des gestes simples que vous pouvez mettre en pratique dès à présent pour rendre votre navigation plus verte !

1. Le vide, tu feras
Les centaines – voire milliers – de courriels dont regorgent nos messageries mobilisent l’énergie des serveurs en permanence, rien que pour être conservés. Le premier réflexe consiste donc à se retrousser les manches et à supprimer tous les messages superflus, surtout ceux avec de grosses pièces jointes. Imposez-vous une routine qui vous convient : par exemple, le 1er de chaque mois, sauvegardez sur votre disque dur les pièces jointes et les messages dont vous avez besoin, et supprimez les autres.
Les data centers et les serveurs, gouffres énergétiques
Les data centers sont de gigantesques lieux qui hébergent des milliers de serveurs par lesquels transitent toutes les données Internet : chaque envoi de courriel, chaque visionnage de vidéos, chaque requête tapée dans un moteur de recherche sollicite les serveurs. Du fait de leur activité constante, les data centers consomment énormément d’électricité. Ils demandent notamment à avoir une température maintenue à 20 °C en permanence.
2. Des newsletters, tu te désabonneras
Prenez le réflexe de vous désabonner des lettres d’information électroniques qui ne vous intéressent pas. Si vous vous sentez submergé, vous pouvez utiliser le service gratuit Unroll.me qui repère en un instant toutes les newsletters auxquelles vous êtes abonné·e (elles sont souvent bien plus nombreuses qu’on ne le pense !) et vous permet de vous désabonner de tout ou partie en un clic.
3. Une messagerie durable, tu utiliseras
Comme Newmanity, qui respecte votre vie privée (vos données ne sont ni analysées ni collectées à des fins commerciales, comme c’est le cas dans la plupart des messageries classiques) et l’environnement, en passant par des data centers alimentés en électricité produite avec des énergies renouvelables.