Generali a récemment marqué un tournant dans l’industrie de l’assurance en excluant de ses contrats les projets liés aux énergies fossiles, devenant ainsi le premier grand assureur à adopter une telle politique. L’entreprise italienne a précisé qu’elle ne couvrira plus l’ensemble de la chaîne de valeur du pétrole et du gaz, incluant les étapes de distribution, de raffinage, de transport des hydrocarbures, les nouvelles centrales fonctionnant aux énergies fossiles et les terminaux de gaz naturel liquéfié (GNL).
Cette initiative s’inscrit dans l’engagement de Generali à aligner ses activités avec les objectifs climatiques de l’Accord de Paris, visant à limiter le réchauffement climatique en réduisant la dépendance aux combustibles fossiles. L’assureur rejoint aussi des programmes comme le Net-Zero Asset Owner Alliance pour décarboner ses investissements d’ici 2050. Toutefois, bien que cette décision ait été saluée par des groupes environnementaux, certains acteurs estiment que des mesures supplémentaires sont nécessaires pour éviter toute assurance aux entreprises qui n’avancent pas assez vite dans la transition énergétique
Ce geste envoie un message fort au secteur, soulignant l’urgence de réorienter les ressources financières vers des solutions énergétiques durables et de contribuer ainsi à la lutte contre le changement climatique.
Sources : La Tribune de l’Assurance – Insurance Business America.