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jeudi 21 novembre 2024
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Énergie : une réaffectation critiquée par Philippe Charlez

L’expert en énergie Philippe Charlez, de l’Institut Sapiens, critique la récente décision du gouvernement Barnier de placer l’Énergie sous la responsabilité du ministère de la transition écologique plutôt que de l’Économie. Selon lui, cette réaffectation est une erreur, car l’énergie touche à la fois à l’environnement, à l’économie et aux enjeux sociétaux.

Charlez, qui a publié Les dix commandements de la transition énergétique, souligne que dans le passé, l’énergie était sous la tutelle de l’industrie, où les aspects économiques et sociétaux étaient prioritaires. Cependant, au fil des années, les gouvernements européens ont progressivement associé l’énergie à l’environnement, ce qui a conduit à des politiques axées sur l’écologie, au détriment des réalités économiques, avec un impact particulièrement négatif sur le nucléaire.

Sous le premier mandat de Macron, la nomination de Nicolas Hulot au ministère de l’Écologie a renforcé cette orientation, entraînant des décisions comme la fermeture de la centrale de Fessenheim et l’arrêt du projet Astrid, qui ont affaibli la filière nucléaire française. Toutefois, la crise des Gilets Jaunes et les récentes crises énergétiques ont fait prendre conscience au gouvernement de l’importance de l’énergie pour la croissance économique et le bien-être social.

En 2024, le président Macron avait décidé de replacer l’énergie sous la tutelle de l’Économie, confirmant ainsi un retour à une gestion plus pragmatique. Cependant, Philippe Charlez s’inquiète de ce nouveau changement sous le gouvernement Barnier, voyant dans ce choix une potentielle sous-évaluation des enjeux économiques et industriels de l’énergie.

Dans ce contexte de réajustement des priorités gouvernementales, il est essentiel pour nous, citoyens et acteurs de la société, de réfléchir aux implications de ces décisions. Comment pouvons-nous garantir une politique énergétique qui ne se limite pas à une vision à court terme, mais qui intègre les besoins économiques, environnementaux et sociétaux ? Quelles alternatives pouvons-nous envisager pour assurer un équilibre durable entre ces enjeux, tout en préservant la souveraineté énergétique de notre pays ? Ces questions méritent d’être débattues, car elles conditionnent

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